lundi 30 mars 2009

Peur du vide



La thérapie dont je suis le plus fier ? Avoir aidé ma fille Céleste à surmonter sa peur du vide. J’exagère un peu en parlant de «thérapie», car elle ne souffrait pas d’une vraie phobie, mais d’un bon gros vertige paralysant.
Elle décrit très bien une de nos séances de travail (je rigole…) dans les deux dessins qui accompagnent ce texte. En cliquant dessus, vous pourrez admirer plein de détails délicieux : la moue de peur de Céleste, les fleurs et les oiseaux de la montagne, mes gros biscottos.
Mais le détail le plus intéressant, c’est qu’elle et moi sommes dessinés tout penchés par rapport à l’horizontale : exactement la sensation physique épouvantable que l’on ressent sous l’emprise du vertige. On est tout droit pourtant, mais persuadés par notre corps même que nous allons tomber, tant nous penchons dangereusement vers le vide.
C’est à ça que sert le vertige : de signal d’alarme pour nous rendre prudents face au risque de chute. Mais ce signal d’alarme se dérègle parfois : il faut alors, comme pour toutes nos peurs excessives, ne plus l’écouter à 100% et doucement le régler à la baisse…