vendredi 6 juillet 2012

Au revoire


Au revoir mes chers internautes, le temps de l’été est venu, et Psycho Actif va se mettre en sommeil jusqu’à la rentrée.

Désolé de n’avoir pas été très régulier cette année : j’ai fait le choix de me protéger un peu de la surcharge de travail, et ce blog, entre autres, s’en est trouvé un peu déserté. J’ai fait de mon mieux, j’espère que l’année prochaine me permettra d’être plus régulier. Pour vous, et aussi pour moi : écrire mes états d’âme me fait du bien, et lire vos réactions m’enrichit et m’éclaire.

Passez un bel été.

Illustration : une photo réalisée par ma deuxième fille et utilisée pour écrire à ses grands-parents, alors qu’elle avait environ 6 ou 7 ans ; il s’agit de ses jouets de vacances, qu’elle retrouvait chez eux chaque année en leur rendant visite. Elle les a immortalisés avec un petit au revoir plein d’affection, et qui m’émeut beaucoup aujourd’hui, car cette image est devenue pour moi le symbole de son adieu à l’enfance. Dans nos existences, combien d’au revoir sont en fait des adieux que l’on ignore ? Une raison de plus pour se réjouir de chaque instant qu'il nous est offert de vivre. Quoi qu'il arrive ensuite.

lundi 2 juillet 2012

L’évacuation des idées dans le calme



En ce moment, nous avons beaucoup d’examens dans la famille : mes deux filles aînées notamment y sont plongées. Mais finalement, c’est toute l’année qu’elles sont exposées aux interrogations et évaluations.

De temps en temps nous parlons de leur façon de stresser et de s’apaiser lorsqu’arrivent les sujets. Comment ne pas perdre tous ses moyens parce que notre cerveau va trop vite, et patine comme une voiture sur du verglas si on appuie trop fort sur l’accélérateur ?

En bavardant ensemble, nous en arrivons à une image que j’aime bien : lors d’un examen, nous avons déjà (du moins si nous avons correctement révisé) toutes les idées et connaissances dans la tête, ou en tout cas, nous en avons suffisamment pour faire quelque chose de bien.

Le problème n’est pas ce savoir, mais son usage ; la panique fait que les idées se bousculent, et c’est comme lorsque tout le monde se précipite vers la sortie d’une pièce ou d’un wagon de métro : ça coince, on perd du temps, on s’énerve, ça bloque et la sortie est ralentie ou bloquée.

Alors il faut juste choisir de faire sortir les idées dans le calme. S’accorder plusieurs minutes pour lire le sujet, sans commencer à écrire ou à chercher les solutions. À ce moment, seulement 2 objectifs : lire et relire lentement et rester au calme ; respirer, relâcher ses muscles, se dire « respire doucement et ça va sortir tranquillement ; puis fais de ton mieux avec ce que tu sais ». Organiser en douceur la sortie des idées de notre cerveau, après avoir ramené le calme en nous, comme on permet à des animaux sauvages effrayés de ressortir de leurs cachettes. Accepter que les réponses ne jaillissent pas toutes faites de notre esprit, accepter ces secondes ou minutes où on a le sentiment de vide, de blanc dans la tête (d'accord, c'est plus facile à l'écrit qu'à l'oral !).

Si ça a marché pour mes filles ? Plus ou moins… Il me semble quand même que ce n’était pas si mal. En tout cas, pour moi, ça a bien marché ! J’étais rassuré et content d’avoir pu leur donner ces conseils.